Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre de la recherche menée par Lysanne Denicourt, enseignante et chercheuse au sein du programme, sur les pratiques inclusives et la rétention des étudiants masculins en TÉE, a permis de faire le point, en compagnie de ses cochercheurs Alain St-Pierre (enseignant en Techniques d’éducation à l’enfance, Collège Montmorency) et Jonathan Scott (enseignant en sociologie, Cégep de Valleyfield), sur l’état d’avancement de leur recherche. Plusieurs personnes engagées dans le milieu de l’éducation de notre cégep étaient présentes, dont Stéphanie Lacroix, enseignante en TÉE, Line Chidiac, conseillère pédagogique à l’international, Jérémie Thériault-Langelier, conseiller pédagogique, ainsi qu’une délégation belge composée de chercheur(euses) et de praticien(nes) intéressés par ce sujet. La rencontre a été marquée par des échanges stimulants et une volonté commune de favoriser l’inclusion dans les programmes traditionnellement genrés. Les discussions ont permis de mettre en lumière des constats, des défis et des pistes de solution pour faire évoluer les mentalités et encourager une représentation plus équilibrée dans le domaine de l’éducation à l’enfance, encore fortement associé aux femmes.
Un tour de table a permis à chacune et à chacun de se présenter et de partager son lien par rapport à la mixité en éducation. Lysanne a exposé les grandes lignes du projet, et Stéphanie a présenté les actions concrètes déjà mises en place pour encourager une plus grande diversité de genre au sein du programme.
Le groupe a également discuté du dernier colloque axé sur la mixité en éducation à l’enfance qui a eu lieu le 3 mai dernier au Collège Montmorency.
Les discussions ont mis en lumière un consensus fort : la mixité est non seulement souhaitable, mais essentielle pour refléter la diversité de notre société et répondre aux besoins variés dans les services éducatifs à la petite enfance. Comme l’a si bien exprimé Stéphanie Lacroix :
« La diversité des genres dans le milieu de la petite enfance enrichit l’expérience des enfants. Elle reflète mieux le monde dans lequel ils grandissent. Chaque personne a sa place dans le programme de Techniques d’éducation à l’enfance. »
Dans un contexte où le programme doit relever des défis en matière d’attractivité, cette rencontre s’est révélée particulièrement porteuse. Elle a permis d’ouvrir un dialogue sur les nouvelles perspectives, le renouvellement pédagogique et l’inclusion d’un corps étudiant plus diversifié.
À PROPOS DU PROJET
Lysanne Denicourt travaille actuellement à un projet de recherche financé par PAREA (Programme d’aide à la recherche sur l’enseignement et l’apprentissage) sur la mixité en éducation à l’enfance intitulé Pratiques favorables à l’inclusion et à la rétention des étudiants s’identifiant au genre masculin en Techniques d’éducation à l’enfance. Ce projet de recherche est réalisé avec les cochercheurs Alain St-Pierre du Cégep Montmorency et Jonathan Scott du Cégep de Valleyfield.
Lysanne a participé au 92e congrès de l’ACFAS dans le cadre du colloque 528, intitulé L’éducation inclusive et équitable en éducation à la petite enfance sous l’angle de l’objectif de développement durable no 4 des Nations unies : entre principes et réalités. Ce colloque est organisé par l’Équipe de recherche : Réussite éducative et pédagogie inclusive (RÉPI).